Dikalo devient trihebdomadaire

Publié le par Webmaster

Depuis près de deux mois, soit au début du mois d’avril, il paraît trois fois par semaine : lundi, mercredi et vendredi. Cette nouvelle fréquence de parution se justifie par « l’envie de répondre aux attentes des lecteurs qui de manière constante demandent un peu plus. Aussi les nouvelles réformes mises en place par les promoteurs, et le renouvellement du matériel technique, suivi du renforcement des ressources humaines, sont quelques unes des raisons qui nous ont poussé à nous lancer », poursuit le directeur de publication. Habitué à ne paraître que deux fois par semaine, le lundi et le vendredi, les promoteurs de ce journal viennent de s’engager dans un nouveau challenge.

 

Situé au carrefour CCC précisément dans les locaux du groupe Fadil, non loin du tunnel Ndokoti, Dikalo est un journal d’informations générales. Constitué de douze pages, il est subdivisé quatre rubriques permanentes (les faits de société ou les faits divers, l’économie, la culture et le sport sur toutes ses formes). Et d’une cinquième rubrique (la politique), « dont la fréquence de parution et du traitement de l’information dépendent de l’ampleur des évènements », lance le Dp. Il compte en moyenne quatre pigistes et huit rédacteurs permanents soit quatre à Douala, trois à Yaoundé et un à Garoua, ce dernier couvre toute la zone du grand Nord. Seulement entre 2004 et 2005, le journal avait déjà tenté de passer de bi à tri-hebdo, l’expérience n’a pas duré.

 

Quatre ans après, la nouvelle équipe se lance de nouveau dans la bataille. « Les motivations ne sont pas les mêmes, les arriérés de salaires sont payés, et les journalistes ont désormais des comptes bancaires, il sera possible d’être payé par virement bancaire, la logistique est en place, le reste nous revient », lâche Daniel Atangana, qui a progressivement gravi toutes les marches. Arrivé en 1997 comme journaliste, il progresse peu à peu et passe de journaliste à secrétaire des rédactions, puis rédacteur en chef pour finir comme directeur de publication depuis 2007.

 

Et aujourd’hui, bien que cumulant les fonctions de rédacteur en chef et de directeur de publication, Daniel Atangana pense pouvoir aller jusqu’au bout. Car pour lui « les moyens d’innover et d’aller de l’avant sont là, il faut juste être patient » soutient le Dp d’une voix déterminée, projetant déjà le passage de trihebdo à quotidien. Même s’il reconnaît que la marche vers ce rêve est encore longue.

 
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