Le plaidoyer de Bayero FADIL en AFrique du sud

Publié le par Webmaster

Ville dynamique, moderne et plurielle avec son mythique Robben Island classé au patrimoine de l’humanité, sa gastronomie et sa vie bouillonnante, Cap Town est l’une des villes les plus importantes du pays de Nelson Mandela.

Importante sur le plan politique dans la mesure où elle abrite le siège du Parlement Sud-africain qui vient de porter Jacob Zuma au pouvoir. C’est aussi une cité reconnue par son dynamisme sur le plan économique. C’est pour cette raison qu’il est difficile pour un homme d’affaires d’y partir sans revenir.   C’est cette ville fondée en 1652 par la Compagnie orientale hollandaise, qui vient d’accueillir les assises de la World Economic Forum (WEF). Pour ceux qui ne le savent pas, le Forum économique mondial est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Il réunit chaque année des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète. A Cap Town, l’Afrique et ses difficultés de l’heure ont occupé une grande place lors des discussions : bonne gouvernance, problèmes énergétiques, corridors d’infrastructures routières et les défis futurs de l’Afrique face aux problèmes agricoles… étaient au menu des travaux.   Le Cameroun était de la partie Afrique en miniature de part sa diversité climatique et les multiples richesses naturelles et celles de son sous-sol, le Cameroun n’était pas absent à Cap Town. Invité à ces travaux, M. Mohamadou Bayero Fadil a été son porte-étendard. En effet, celui qui est à la tête du Groupe considéré comme le pionnier de l’agro-industrie au Cameroun et dans la zone Cemac a fait le déplacement de l’Afrique du Sud. Et il n’a pas eu une mission aisée à Cape Town.   Dans un atelier, le président du Groupe Fadil a défendu l’image du Cameroun en mettant en exergue les efforts fournis par le gouvernement de la République, sous l’impulsion du chef de l’Etat, dans le cadre de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Ont ainsi été évoqués : un bilan de l’opération épervier avec l’arrestation des personnalités impliquées dans des actes de malversations financières, la création de nouvelles structures chargées de lutter contre la corruption, les détournements des fonds publics et le blanchiment de l’argent sale. Enfin, dans un second thème qui traitait de la bonne gouvernance, ce pur produit des universités américaines n’a pas manqué de saisir cette opportunité pour exposer sur la politique gouvernementale en matière de lutte contre la pauvreté. Il était question ici de démontrer que les retombées financières de l’admission du Cameroun à l’initiative PPTE sont orientées vers le financement des secteurs où la pauvreté fait des ravages : santé, routes, éducation, emploi, énergie et télécommunications. Comme on peut le constater, c’est un programme très chargé et alléchant que vient de boucler le président M. Fadil Bayero Mohamadou. Les retombées sont très attendues.
 

Source : dikalo
 
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